Interview d'un ancien de l'IUT : François Tavin, Chef de projet

Bonjour François, peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours académique ? Plutôt bon élève ou dernier rang ?
A l’IUT, je faisais plutôt partie du petit groupe de nerds un peu trop intéressés par l’informatique pour paraître honnêtes au yeux du reste de la promo. Une fois le DUT en poche, les années de faculté jusqu’au master étaient plutôt une formalité, on nous avait presque déjà tout appris en deux ans.
Et du coup, comment es-tu devenu Chef de projet ? Quelles étapes t’ont permis d’arriver là ?
Après le master, je me suis pas mal cherché. J’ai fait une thèse pour découvrir le monde de la recherche mais ça ne m’a pas plu. Je me suis ensuite mis à mon compte quelques années mais je n’étais pas très doué pour prospecter les clients (il faut croire que c’est un métier !). Par contre ça m’a appris à être autonome et à gérer tous les aspects d’un projet. Au final, je suis rentré dans le rang en intégrant une ESN, d’abord comme freelance puis en tant que salarié. Avec la double casquette développeur/chef de projet dès le départ, j’ai rapidement préféré laisser la technique à ceux qui la maîtrisent mieux que moi et me consacrer à l’activité de gestion de projet.
Comment se déroule le quotidien de Chef de projet ? Quelles sont tes missions principales ? Sur quels types de projets travailles-tu ?
Au quotidien, je sers d’interface entre le client et l’équipe de développement. Je m’occupe aussi d’accompagner le client sur l’expression de son besoin et l’arbitrage des solutions techniques qui peuvent y répondre. Pendant la phase de réalisation, je m’assure que les développeurs vont dans la bonne direction et que les différents engagements (en termes de qualité et de délais par exemple) vont être respectés. Enfin, une fois le projet livré, je reste à disposition du client à minima pendant la période de garantie ou plus longtemps dans le cadre d’un contrat d’assistance ou de maintenance par exemple.
Et plus tard, tu te vois où ?
Mon parcours m’a montré qu’il n’est pas facile de savoir à l’avance où la vie va nous mener selon les envies et les opportunités. Du coup, plus tard, j’espère surtout être là où j’aurai envie d’être à ce moment-là et non là où je pense actuellement que je voudrai être.
As-tu un conseil à donner aux jeunes et moins jeunes qui cherchent leur chemin ?
Je leur conseille de faire ce qu’ils ont envie de faire, dans la mesure où la situation financière et familiale le leur permet. Il vaut mieux être déçu d’une expérience moins intéressante qu’espérée que de regretter toute sa vie une expérience fantasmée que l’on n’a pas osé réaliser.
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