Interview d'un ancien de l'IUT : Mathieu Haratyk, Chef de projets Web, Extranet et E-commerce

Bonjour Mathieu, peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours académique ? Plutôt bon élève ou dernier rang ?
Plutôt bon élève puisque j’avais déjà fait une première année d’école d’ingénieurs en prépa intégrée avant. J’avais donc des premières bases en informatique, électronique et mathématiques qui m’ont facilité l’apprentissage. Ce qui m’a permis de m’investir en parallèle dans l’associatif et de participer à la relance de l’association des étudiants d’IUT Informatique, l’ETIQ.
Je suis ensuite retourné en école d’ingénieurs après mon DUT pour terminer mon parcours scolaire.
Et du coup, comment es-tu devenu Chef de projets Web ? Quelles étapes t’ont permis d’arriver là ?
J’ai pu lors de ma formation d’ingénieur faire un stage en Suisse dans une agence Web qui m’a proposé un poste d’ingénieur Chef de projet. J’y suis resté un an et demi, puis je suis revenu à Dijon en 2008 pour créer ma propre société, une agence spécialisée en gestion de e-réputation, en 2008. Après quelques années d’exploitation de cette structure, j’ai rejoint un grand groupe de distribution basé dans l’Yonne, au départ comme chef de projet, pour finir comme responsable Web et Innovations, en charge de la transformation numérique de la structure, et de toutes ses activités (plus de 150 magasins d’une dizaine d’enseignes). Je suis revenu en Côte d’Or en 2020, d’abord dans le public, puis chez ATOL CD que j’ai rejoint cette année comme chef de projet Web, Extranet et E-commerce afin de développer ce pôle et ses activités.
Comment se déroule le quotidien d’un chef de projet Web ? Quelles sont tes missions principales ? Sur quels types de projets travailles-tu ?
Je travaille sur des sujets variés, autant sur des applications Web à usage spécifique, que sur des portails Intranet basés sur des CMS Open Source enrichis ou des sites e-commerce à portée B2B ou B2C. Je m’occupe de transformer un besoin client en spécifications fonctionnelles et techniques aisément compréhensibles par des développeurs et intégrateurs et de faire l’interface entre les clients et l’équipe technique.
Au quotidien, cela se traduit par du suivi des développements en lien avec des plannings, des budgets et des résultats attendus, ou encore du chiffrage estimatif pour répondre à un appel d’offres. J’échange de manière très régulière avec les clients pour les tenir au courant de l’avancée des réalisations, pour valider les demandes et besoins plus précisément et pour garder une très bonne relation pendant toute la durée du projet (et même après).
Et plus tard, tu te vois où ?
ATOL CD est une structure qui laisse de nombreuses possibilités d’évolution en interne, et est sur une dynamique de développement. Je me vois donc bien rester et continuer à développer l’activité autour des applications Web et e-commerce de cette entreprise locale.
As-tu un conseil à donner aux jeunes et moins jeunes qui cherchent leur chemin ?
Profiter de leur dynamisme pour tester, expérimenter, se lancer dans des projets soit personnels, soit dans des entreprises qui sauront donner de l’élan à leur fougue. Créer ma propre société m’a coûté beaucoup en argent, en temps passé, en sacrifices personnels, familiaux, mais c’était le bon moment de le faire quand je n’avais pas encore d’enfants, que j’étais en bonne santé, et que j’avais l’innocence de la jeunesse. Avec l’âge, même si les projets sont plus mûris et plus réfléchis, on a souvent de nouvelles contraintes qui viennent se rajouter, et c’est avec regret qu’on peut renoncer.