Interview d'une ancienne de l'IUT : Jeanne-Marie Bordelot, Responsable Communication

Bonjour Jeanne-Marie, peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours académique ? Plutôt bonne élève ou dernier rang ?
J’étais plutôt une élève moyenne. En Terminale littéraire (A2, ça ne nous rajeunit pas !), j’ai rencontré la bibliothécaire de ma ville lors d’un forum des métiers et en discutant avec elle mon choix était conforté : je voulais travailler dans une bibliothèque ! Donc, tout naturellement, j’ai postulé à l’IUT où j’ai passé deux supers années de cours qui (enfin !) m’intéressaient vraiment et menaient à un métier !
Et du coup, comment es-tu devenue responsable Communication ? Quelles étapes t’ont permis d’arriver là ?
En sortant de l’IUT, j’ai passé des concours mais n’en ai réussi aucun (il faut dire aussi que je n’avais pas une passion particulière pour ce mode de recrutement !). J’ai commencé par être emploi-jeune durant 5 ans dans une école où je m’occupais… de la Bibliothèque-Centre de Documentation !
Et puis, les rencontres ont fait que je suis entrée comme documentaliste au Service d’Information et d’Orientation de l’université de Bourgogne. Et 19 ans après, durant lesquelles mes fonctions ont évolué vers la communication, l’administration de site web et le graphisme, j’ai effectué une mobilité interne pour devenir Responsable du service Communication de l’IUT Dijon-Auxerre.
Comment se déroule le quotidien d’une responsable Communication ? Quelles sont tes missions principales ? Sur quels types de projets travailles-tu ?
C’est un quotidien à 100 à l’heure ! Il faut à la fois relayer des informations sur les réseaux sociaux, administrer le site de l’IUT, créer des visuels, programmer des événements tels que des forums poursuites d’études, la cérémonie de fin d'année..., installer et participer aux salons d’orientation dans toute la région, répondre aux demandes et besoins des enseignants en terme de communication de leur département, gérer un budget et inventer de nouvelles manifestations…
Et plus tard, tu te vois où ?
Je suis arrivée au 1er septembre sur ce poste et je suis encore loin d’en avoir fait le tour. Je me dis que je passerais bien le temps qu’il me reste à travailler ici (je suis plutôt casanière et quand un emploi me plaît j’y reste).
As-tu un conseil à donner aux jeunes et moins jeunes qui cherchent leur chemin ?
Rien n’est joué d’avance ni linéaire. On peut partir dans une formation avec une idée précise de ce qu’on veut faire mais le jeu des rencontres peut nous faire changer de voie. On n’est jamais bloqué dans un choix et il y a toujours la possibilité de bifurquer.